Quel futur Pour le SEO ? Search Engine Optimization VS Generative Engine Optimisation
Je me demandais, avec l'essor de l'IA générative, si on ne devrait pas déjà anticiper un virage assez radical dans nos stratégies SEO. Est-ce que l'optimisation pour les moteurs de recherche traditionnels va complètement s'effacer au profit d'une optimisation pour les moteurs génératifs ? Quelles sont vos opinions sur la question ?
Commentaires (20)
C'est une question pertinente !
Je pense qu'il faut s'adapter, mais pas tout jeter. Cette vidéo de chez SEOmix parle justement de comment dominer les recherches IA et Google en 2025, ça donne des pistes intéréssantes je trouve :
En gros, faut mixer les deux, non ?
Mixer les deux, oui, je suis assez d'accord. L'approche "tout ou rien" me semble rarement la bonne. Faut voir comment les moteurs génératifs vont se comporter et surtout, comment les utilisateurs vont les adopter. Mais l'expérience utilisateur restera clé, donc un bon contenu sera toujours important.
Expérience utilisateur clé, oui, absolument. Je me demande si on va pas assister à un retour en force du contenu long, très documenté, qui répond vraiment à toutes les questions que l'utilisateur pourrait se poser. Un peu comme un guide ultime sur un sujet. L'IA pourra peut-être synthétiser, mais la base, ce sera toujours la richesse de l'info.
L'idée du contenu long et ultra-documenté me parle beaucoup, Jia. C'est peut-être là que réside une partie de la réponse. On a tellement misé sur le "snack content" ces dernières années, que l'on en a oublié la valeur d'un contenu vraiment fouillé, qui apporte une expertise réelle. Je vois bien l'IA comme un outil capable de digérer cette masse d'informations, de la restructurer pour la présenter de manière plus concise, plus facilement digestible. Mais elle a besoin d'une matière première de qualité. Si on ne lui donne que du contenu superficiel, elle ne pourra pas faire de miracle. C'est peut-être le moment de se recentrer sur la qualité et la profondeur de l'information. De redevenir des experts dans nos domaines respectifs, capables de produire des contenus qui font autorité. Et là, je me demande si le SEO traditionnel, tel qu'on le connaît, ne va pas muter vers quelque chose de plus axé sur la "vérifiabilité" et la "crédibilité" de la source. Comment s'assurer que l'IA ne se base pas sur des informations erronées ou biaisées ? C'est un vrai défi. Et dans ce contexte, je me demande si les stratégies de "link building" vont évoluer. Est-ce que les liens provenant de sites ayant une forte autorité (dans le sens de "crédibilité" et non pas seulement de "popularité") vont prendre encore plus de valeur ? Voire même si les liens sponsorisés, ou les opérations de relations presse vont devenir un élément essentiel pour prouver, en quelque sorte, la crédibilité d'une info. Je me demande si la notion de "preuve sociale" ne va pas devenir un facteur SEO déterminant... Il y a des pistes intéressantes, comme cette Agence GEO Bordeaux qui propose des solutions de communication. L'enjeu, c'est de réussir à faire valider le contenu, et à faire en sorte que les robots puissent l'identifier comme fiable. En gros, il faut pas juste penser à comment l'IA va transformer le SEO, mais aussi à comment le SEO peut aider à encadrer l'IA.
Complètement d'accord avec l'idée de la "preuve sociale" comme facteur SEO déterminant ! C'est une piste super intéressante. On pourrait même imaginer une sorte de "score de crédibilité" attribué aux contenus, basé sur des critères de vérifiabilité et d'autorité de la source. Ça me fait penser à une étude que j'avais lue récemment, qui montrait que les articles de vulgarisation scientifique citant des études publiées dans des revues à comité de lecture avaient un taux d'engagement supérieur de 35% par rapport à ceux qui se contentaient de citer des sources moins fiables. C'est un chiffre qui parle, non ? Et dans le même ordre d'idées, je me demande si on ne va pas voir émerger de nouveaux types de certifications ou de labels de qualité pour les contenus en ligne. Un peu comme les certifications bio dans l'alimentation, mais pour l'information. Ça pourrait rassurer les utilisateurs (et les IA !) et valoriser le travail des créateurs de contenu rigoureux et soucieux de la vérité. Autre truc, en tant que marketeux, je me demande si on va pas voir un déplacement des budgets pub vers des opérations de relations presse et de "brand content" axées sur la crédibilité. Parce qu'au final, si l'IA se base sur des sources fiables pour générer ses réponses, autant s'assurer que notre marque soit perçue comme une source fiable par les journalistes et les influenceurs. Et puis, faut pas oublier l'aspect communautaire. Les forums, les espaces de discussion, les commentaires... tout ça contribue à la "preuve sociale". Un contenu qui suscite des débats constructifs, qui est partagé et commenté par des experts, aura plus de chances d'être considéré comme crédible par les algorithmes. Donc, faut encourager l'engagement et la participation de la communauté. En bref, je pense que le SEO de demain sera moins une affaire de mots-clés et de balises meta, et plus une question de réputation et de confiance. Et ça, c'est une bonne nouvelle pour les marques qui misent sur la qualité et l'authenticité !
Score de crédibilité, certifications... On est pas loin d'un système de notation à la chinoise, là. 🙄 Faut pas virer complètement parano non plus, hein ! 😅
C'est vrai que le coup du score de crédibilité à la chinoise, ça fait un peu flipper... Mais en même temps, si on veut lutter contre la désinformation, faut bien trouver des solutions, non ? Peut-être qu'il y a un juste milieu à trouver entre le contrôle total et le laisser-faire complet.
Complètement d'accord avec Vanessa. Trouver le juste milieu, c'est ça le défi. 🤔 Mais au-delà de la désinformation pure, je pense aussi qu'il faut se méfier des contenus "bullshit" optimisés à outrance pour le SEO, mais sans aucune valeur ajoutée pour l'utilisateur. Si on arrive à récompenser la qualité et l'expertise, on aura déjà fait un grand pas. 💪 Et puis, faut pas non plus oublier l'aspect éthique. Comment s'assurer que ces "scores de crédibilité" ne soient pas utilisés pour manipuler l'opinion ou censurer des voix dissidentes ? C'est une question qu'il faut se poser dès maintenant. 🧐
Tellement d'accord ! 👍 Et pour contrer les contenus "bullshit", je pense aussi qu'il faudrait encourager les initiatives qui mettent en avant la transparence des sources et des méthodologies. Genre, un label "vérifié par des experts indépendants" ou un truc dans le genre. 🤔 Ca donnerait un argument supplémentaire pour les contenus de qualité ! 🤩
Label "vérifié par des experts indépendants", c'est une idée qui claque, ViralVibes ! ✨ Ça rassurerait tout le monde, et ça mettrait enfin en valeur le vrai boulot de fond. Parce que, soyons clairs, pondre un article de 3000 mots bourré de données vérifiées, c'est pas la même limonade qu'un truc torché en 30 minutes avec ChatGPT. 😅 En parlant de transparence, je me demande si on ne devrait pas carrément afficher le "coût de fabrication" d'un contenu. Genre, le temps passé à la recherche, à la vérification des sources, etc. Ça donnerait une idée de la valeur réelle de l'info. Un peu comme quand on achète une fringue et qu'on voit le détail des matières premières et du processus de fabrication. 👕 Et puis, faut pas se leurrer, les IA vont devenir de plus en plus performantes pour détecter le "bullshit". Elles vont apprendre à repérer les tournures de phrases vides de sens, les arguments fallacieux, les sources douteuses. Donc, à terme, ça deviendra de plus en plus difficile de bluffer. Autant miser sur la qualité dès maintenant. 💯 En fait, si on reprend l'étude mentionnée plus haut sur l'engagement des articles scientifiques (+35% pour ceux citant des revues à comité de lecture), on voit bien que le public est déjà sensible à la crédibilité des sources. Faut juste amplifier ce phénomène et créer un cercle vertueux. ♻️ L'idée d'un label, ça pourrait aussi s'étendre aux créateurs de contenu eux-mêmes. Genre, un "label de compétence" qui attesterait de leur expertise dans un domaine précis. Ça pourrait être délivré par des organismes indépendants, sur la base de critères rigoureux (diplômes, publications, expérience professionnelle, etc.). Ça éviterait d'avoir des "experts" autoproclamés qui balancent des infos erronées à longueur de journée. 🤦♂️ Et puis, dernier truc, faut pas oublier que la crédibilité, c'est aussi une question de cohérence. Une marque qui change d'avis tous les quatre matins, qui se contredit dans ses propres publications, aura du mal à inspirer confiance. Donc, faut soigner sa communication et rester fidèle à ses valeurs. 🎯
Afficher le "coût de fabrication" d'un contenu, c'est une idée... originale. Mais je me demande si le consommateur lambda serait vraiment sensible à ça. On a déjà du mal à leur faire comprendre la différence entre un article sponsorisé et un vrai test produit, alors leur expliquer le temps passé à vérifier les sources...
Toutafé.
C'est clair que le "coût de fabrication", c'est un concept un peu abstrait comme tu dis Jia. Mais je me disais que ça pourrait être un indicateur parmi d'autres, un peu comme l'étiquette énergie sur les appareils électroménagers. C'est pas forcément le truc qui va faire basculer la décision, mais ça peut sensibiliser le consommateur à la valeur du travail derrière le produit. Et puis, même si le consommateur lambda ne comprend pas forcément toutes les subtilités, ça pourrait inciter les marques à être plus transparentes sur leurs méthodes de production de contenu. Si elles savent que le "coût de fabrication" sera affiché, elles seront peut-être plus enclines à investir dans la qualité et la vérification des sources. Un peu comme une forme de "name and shame" positif, quoi. Je pense qu'il faut voir ça comme un ensemble de mesures qui, mises bout à bout, peuvent contribuer à améliorer la qualité de l'information en ligne. Le label "vérifié par des experts", le label de compétence pour les créateurs de contenu, l'affichage du "coût de fabrication"... c'est autant de pistes à explorer. Parce que soyons réalistes, si on ne fait rien, on risque de se retrouver avec un web inondé de contenus "bullshit" générés à la chaîne par des IA, sans aucune valeur ajoutée pour l'utilisateur. Et là, c'est le SEO lui-même qui risque d'en pâtir. Si les moteurs de recherche ne sont plus capables de distinguer le bon grain de l'ivraie, ils perdront leur crédibilité, et les utilisateurs se tourneront vers d'autres sources d'information. Faut pas que le SEO devienne le "fast-food" de l'info quoi ! Et puis, en tant que marketeux, je pense qu'on a une responsabilité dans cette affaire. On ne peut pas se contenter d'optimiser des contenus pour les moteurs de recherche, sans se soucier de la qualité de l'information qu'on diffuse. Faut qu'on devienne des "gardiens du temple" de la crédibilité, des "garants" de l'expertise. C'est peut-être un peu idéaliste, mais je pense que c'est dans notre intérêt à long terme.
L'analogie avec l'étiquette énergie, je vois l'idée, mais j'ai peur que ça complexifie encore plus la chose pour le consommateur moyen. Déjà qu'on se bat pour qu'ils comprennent les bases du SEO... Ajouter une couche de "coût de fabrication", j'ai peur que ça les perde. Mais bon, je suis ouverte à la discussion, hein !
Carrément. 👍
Pour résumer un peu le fil, on s'interroge sur l'avenir du SEO face à l'IA générative. Plusieurs pistes ont été évoquées : * L'importance accrue de l'expérience utilisateur et du contenu de qualité, long et documenté. * La nécessité de miser sur la crédibilité et la vérifiabilité des sources, avec l'idée d'un "score de crédibilité" des contenus. * L'évolution potentielle des stratégies de "link building" vers des sources plus autoritaires et crédibles. * L'intérêt de la "preuve sociale" (engagement, commentaires, partages) comme facteur SEO. * L'idée de labels de qualité ou de certifications pour les contenus et les créateurs. * La question de la transparence sur les méthodes de production de contenu, avec la proposition d'afficher le "coût de fabrication". On a aussi soulevé les risques de dérives, comme un système de notation à la chinoise, et la nécessité de trouver un juste milieu entre contrôle et laisser-faire pour lutter contre la désinformation.
Je pense qu'un truc simple qu'on pourrait faire, c'est déjà vérifier systématiquement les infos qu'on balance. Genre, avant de partager un article, prendre 5 minutes pour checker si les sources sont fiables, si l'auteur est compétent, etc. 🤔 Et puis, on pourrait aussi signaler plus souvent les contenus qu'on juge trompeurs ou de mauvaise qualité. Les plateformes ont des outils pour ça, faut les utiliser. C'est pas grand chose, mais si tout le monde s'y met, ça peut faire une différence. 💪 Faudrait sensibiliser un peu plus les gens à l'importance de la vérification des sources, et au fait que tout ce qui brille sur internet n'est pas forcément de l'or. ✨
Complètement d'accord avec l'idée de la vérification systématique des infos. C'est un peu la base, non ? Avant de partager, on vérifie. Simple, mais efficace si tout le monde joue le jeu.
Simple, efficace... et utopique, Jia. On parle quand même d'une espèce qui partage des fake news sur Messenger sans même lire l'article, hein. La bonne volonté, c'est bien joli, mais ça suffit pas. Faudrait un truc plus radical. Un genre de vaccin anti-connerie, administré à la naissance. Bon, ok, je m'égare. Plus sérieusement, le "si tout le monde joue le jeu", c'est le serpent qui se mord la queue. Y'aura toujours une proportion non négligeable de gens qui s'en foutent, qui sont trop paresseux, ou qui sont complètement cons. C'est comme les mecs qui mettent pas leur clignotant : tu peux leur expliquer pendant des heures que c'est plus sûr pour tout le monde, ils continueront à zapper. Alors oui, faut continuer à sensibiliser, à éduquer. Mais faut aussi des solutions plus... coercitives. Je sais pas, des algorithmes qui détectent automatiquement les sources peu fiables et qui les déréférencent. Ou des amendes pour ceux qui partagent des fausses infos. Des trucs qui font mal au portefeuille, quoi. Parce que c'est souvent le seul langage que les gens comprennent. Tiens, en parlant d'algorithmes, y'a une étude de l'université de Stanford qui montre que les algorithmes de détection de fake news ont un taux de réussite d'environ 75%. C'est pas parfait, mais c'est déjà mieux que rien. Et si on combinait ça avec un système de signalement par les utilisateurs, on pourrait peut-être arriver à quelque chose de plus efficace. Autre truc : faudrait peut-être repenser la façon dont on enseigne l'esprit critique à l'cole. Parce que c'est bien beau de dire "vérifiez vos sources", mais si les gens n'ont pas les outils pour le faire, ça sert pas à grand-chose. Faudrait leur apprendre à détecter les biais, les sophismes, les arguments fallacieux. Bref, leur donner un vrai kit de survie pour s'orienter dans la jungle de l'information. Parce que là, on est en train de se noyer sous un déluge de conneries, et le "simple mais efficace" risque de pas suffire à nous sauver. Faut des mesures de choc, des trucs qui secouent un peu les gens et qui les obligent à se poser des questions. Et surtout, faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Parce que c'est souvent là que le bât blesse.
C'est sûr que l'utopie de la vérification systématique a ses limites... Mais en tant que professionnel du marketing, je me demande si on ne pourrait pas intégrer cette vérification directement dans nos process de création de contenu. Genre, avant de publier un article de blog, on se pose 5 minutes pour checker les sources, les données, etc. Ca pourrait même devenir un argument marketing. "Contenu vérifié par nos experts", un truc comme ça. Parce qu'au final, la crédibilité, c'est un atout majeur pour se démarquer dans la jungle du web. Faut juste trouver le moyen de la mettre en avant. 💡