Quels bénéfices et défis peut-on rencontrer en choisissant différents canaux de distribution pour un produit ou un service ?

Posté par : Binta - le 13 Mai 2025

  • Je me demandais, en fait, si certains d'entre vous avaient déjà vécu des situations où le choix d'un canal de distribution plutôt qu'un autre avait eu des conséquences inattendues, positives ou négatives. Genre, on pense souvent à la marge ou à la couverture géographique, mais il y a aussi l'image de marque, l'expérience client... J'aimerais bien avoir des retours concrets.

  • Commentaires (7)

  • Salut Binta, C'est une très bonne question. 🤔 Pour bien comprendre, pourrais-tu donner un exemple concret de produit ou service auquel tu penses ? Parce que les enjeux peuvent varier du tout au tout selon le secteur. Et quand tu parles d'expérience client, tu as des exemples précis en tête ? 📈 Merci d'avance pour les précisions !

  • Hello NatureLover82, Oui, bien sûr. Prenons l'exemple d'une marque de cosmétiques naturels (oui, je sais, c'est tendance 😅). Si elle choisit de vendre uniquement en ligne, elle peut toucher un public large et réduire ses coûts. Mais elle risque de perdre le contact direct avec la clientèle, les conseils personnalisés... Et l'expérience client en prend un coup si le site est mal fait ou la livraison trop longue. Si elle opte pour des boutiques physiques, elle peut offrir une expérience sensorielle, un conseil individualisé, mais elle limite sa portée géographique et augmente ses coûts. En gros, comment trouver le juste milieu entre portée, coûts et expérience client ? 🤔

  • Binta, ton exemple des cosmétiques naturels est parlant. C'est exactement le genre de situation où le canal de distribution impacte directement la perception de la marque. Je pense qu'il faut aussi prendre en compte le cycle de vie du produit. Au lancement, une présence physique peut être intéressante pour créer de la notoriété, faire tester les produits, recueillir des avis... Un peu comme un pop-up store éphémère. Ensuite, une fois que la marque est établie, on peut miser davantage sur le online pour toucher un public plus large et fidéliser la clientèle existante. Et puis, il y a la question de la cohérence. Si on vend des cosmétiques naturels haut de gamme, on ne va pas les distribuer dans une grande surface discount, même si ça permettrait d'écouler plus de volumes. L'image de marque en prendrait un coup. Il faut que le canal de distribution soit en accord avec les valeurs et le positionnement de la marque. Par exemple, certaines marques de luxe font le choix de ne vendre qu'en direct, dans leurs propres boutiques ou sur leur site web, pour contrôler l'expérience client de bout en bout. En parlant de contrôle, il y a aussi la question de la dépendance. Si on dépend trop d'un seul canal de distribution, on est vulnérable. Si ce canal rencontre des difficultés (par exemple, un changement d'algorithme sur une plateforme de vente en ligne), ça peut avoir des conséquences désastreuses sur le chiffre d'affaires. D'où l'intérêt de diversifier ses canaux et d'adopter une stratégie omnicanale, même si c'est plus complexe à mettre en place. L'omnicanal, c'est vraiment le futur, à mon avis. On voit de plus en plus de marques qui proposent une expérience fluide et intégrée, que ce soit en ligne, en magasin ou sur les réseaux sociaux. Au niveau des coûts, c'est sûr que la vente en ligne peut être moins chère au départ, mais il ne faut pas négliger les coûts cachés : le marketing digital, la gestion des retours, le service client... Et puis, il faut aussi investir dans un site web performant et une logistique fiable. Une étude récente a montré que les entreprises qui investissent massivement dans l'expérience client en ligne voient leur chiffre d'affaires augmenter de 10 à 15 % en moyenne. Donc, c'est un investissement qui peut être rentable à long terme. Mais attention, il faut bien cibler ses efforts et ne pas se contenter de copier ce que font les concurrents. L'originalité et la différenciation sont primordiales, surtout dans un secteur aussi concurrentiel que les cosmétiques.

  • PixelNomad79 soulève un point intéressant avec l'omnicanal. C'est vrai que l'intégration des différents canaux, c'est un peu le Graal... Mais attention à pas se brûler les ailes. Déjà, l'étude que tu mentionnes sur l'augmentation du chiffre d'affaires de 10 à 15% grâce à l'investissement dans l'expérience client en ligne, c'est à prendre avec des pincettes. Ça dépend énormément du secteur, de la taille de l'entreprise, etc. J'ai vu des boîtes se planter en voulant copier les gros sans avoir les reins assez solides. On parle souvent de l'omnicanal comme la solution miracle, mais faut pas oublier que ça demande une sacrée logistique derrière. Si t'as pas un système d'information qui suit, tu risques de te retrouver avec des stocks mal gérés, des commandes perdues, des clients mécontents... Et là, l'image de marque en prend un coup. Et puis, faut voir si la clientèle est vraiment demandeuse de cette expérience omnicanale. Si tes clients sont habitués à acheter tes cosmétiques en ligne et qu'ils sont satisfaits, pourquoi les forcer à passer par une boutique physique ou une application mobile ? Faut pas tomber dans le gadget. D'ailleurs, une autre étude (datant de l'année dernière) sur le comportement des consommateurs montre que seulement 30% des clients utilisent plus de deux canaux pour interagir avec une marque. Donc, faut pas non plus surestimer l'engouement pour l'omnicanal. Pour les coûts cachés de la vente en ligne, tu as raison de le souligner. Entre le marketing digital, la gestion des retours (qui peut vite devenir un cauchemar avec les cosmétiques), le service client... ça chiffre vite. Sans parler des investissements nécessaires pour avoir un site web performant et sécurisé. Et là, faut pas lésiner sur la qualité, sinon tu risques de perdre des clients à cause de bugs, de problèmes de paiement, etc. Donc, l'omnicanal, oui, c'est une piste à explorer, mais faut pas se lancer tête baissée sans avoir bien étudié le marché, les coûts et les attentes de la clientèle. Et surtout, faut pas oublier que la base, c'est d'avoir un produit de qualité et un service client irréprochable, quel que soit le canal de distribution. Parce que si tes clients sont contents, ils reviendront, même si t'as pas la dernière application à la mode.

  • Merci Benatia1 pour ces nuances. C'est bien de rappeler que l'omnicanal n'est pas une fin en soi et qu'il faut surtout bien analyser les besoins de sa clientèle. Ça remet les pieds sur terre !

  • Verbalia20, contente que ces quelques remarques t'aient parlé. C'est facile de se laisser emporter par les discours marketing sur l'omnicanal, mais le bon sens doit toujours primer. Faut surtout pas oublier que chaque entreprise est différente et qu'il n'y a pas de solution miracle.

  • Binta, ton dernier point résonne fortement. L'individualisation de l'approche reste clé.